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Documentation

Vous trouverez ici des liens vers des dossiers échiquéens et des biographies de célébrités échiquéennes. De plus, question de se détendre tout en s’informant, nous vous offrons quelques articles sur des personnages historiques et leur rapport au jeu d’échecs. Bonne lecture !

Dossiers échiquéens

Biographies de célébrités échiquéennes

Personnalités artistiques, littéraires, scientifiques et militaires et leur rapport au jeu d’échecs

En visite à la maison natale de Jean Giono à Manosque, André Vincent a tenu entre ses mains un coffret contenant des pièces d’échecs en bois, sculptées au couteau par l’écrivain durant un séjour en prison. Ici, on reconnaît notamment une Tour et un Cavalier.

Samuel Beckett, jamais à court d’imagination !

L’écrivain irlandais était un vrai passionné des échecs. Deux de ses œuvres en témoignent : Murphy (1938), premier roman, dont le personnage central s’inspirerait du joueur britannique Morphy, et une pièce de théâtre intitulée Fin de partie (1957).

Il apprend à jouer dès l’enfance en compagnie de son père dont il était très proche. Plus tard, il s’exercera souvent contre lui-même. En 1943, traqué en France comme Résistant, il se cache dans le Vaucluse où le rejoint un ami peintre juif, Henri Hayden, contre qui il joue d’innombrables parties.

Dans Fin de partie, le personnage central, Hamm, est aveugle et paraplégique; il entretient avec son valet et fils adoptif Clov une relation insidieuse d’interdépendance. Selon une interprétation assez courante – eu égard au titre de la pièce -, Hamm « serait un roi condamné incapable de reconnaître sa défaite, et Clov, son pion, le promènerait de temps à autre sur l’échiquier pour lui donner l’impression qu’il peut encore faire quelque chose » (Wikipédia). Certains analystes ont même avancé que le nom Clov (clou) renvoie au clouage, situation dans laquelle une ou plusieurs pièces d’échecs ne peuvent se déplacer parce que cela créerait une configuration interdite par les règles du jeu.

Le roman Murphy raconte une partie d’échecs dans un hôpital psychiatrique au cours de laquelle les protagonistes, l’infirmier Murphy et le patient Endon, ne se rencontrent jamais face à face. Les 43 coups, bien que farfelus, respectent apparemment les règles en vigueur à l’époque.

La partie commence ainsi :
1. e4 Nh6 2. Nh3 Rg8 3. Rg1 Nc6 4. Nc3 Ne5 5. Nd5 Rh8,
voir la reconstitution de cette partie dans : 

Sergueï Prokofief, grand joueur d’échecs

Ce compositeur russe de la première moitié du XXe siècle, pianiste virtuose et chef d’orchestre fut l’ami et parfois le partenaire de Capablanca.
Plus sur Prokofief et ses parties contre Capablanca 

Voltaire

Bien que lui aussi passionné des échecs, Voltaire n’était pas une force et on le disait mauvais perdant. Sa philosophie de tolérance avait, semble-t-il, ses limites. Quand il se voyait en désavantage, il se mettait à chantonner pour distraire l’adversaire (tiens tiens, le truc ne date donc pas d’hier…)
Plus sur Voltaire et les échecs 

Einstein

Il arrivait certes à Einstein de jouer aux échecs, car il avait comme voisin et ami Emmanuel Lasker. Toutefois, il prétendait que :

Le fort joueur d’échecs est un homme doté d’un cerveau aux capacités extraordinaires qu’il gâche inutilement devant un échiquier au lieu de s’en servir à des fins hautement plus importantes ».

 — Albert Einstein

Le site Apprendre les échecs lui rend hommage en nommant malgré tout une capsule à son nom.
Plus sur Einstein et les échecs 

Napoléon Bonaparte

Voici un article très informatif et plutôt jouissif de Marielle Brie, historienne de l’Art, sur ce fin stratège des champs de bataille et passionné des échecs, mais piètre joueur et tricheur invétéré.
Plus sur Napoléon et les échecs 

Dernière mise à jour : 10 août 2024.